la-villa-aux-etoffes-anne-jacobs-editions-lilly-charleston-roman-saga-allemagne-Résumé : Augsbourg, automne 1913.

Marie quitte l’orphelinat pour entrer comme femme de cuisine dans la somptueuse villa des Melzer, une famille de riches industriels du textile. Tandis qu’elle tente de trouver sa place parmi les domestiques, à l’étage des maîtres, c’est l’ouverture de la saison des bals qui occupe tous les esprits. Car cette année, Katharina, la fille des Melzer, doit faire son entrée dans le monde. Seul Paul, l’héritier, semble étranger à cette agitation, déterminé à prendre ses distances avec sa famille… jusqu’à sa rencontre avec Marie.

Tout en l’aidant à percer le mystère de sa naissance, cette rencontre pourrait changer le destin de la jeune femme.

Entre bals dispendieux et toilettes raffinées, amours impossibles et secrets de famille, une saga historique poignante, digne de Downton Abbey

Mon avis : La jeune Marie vient d’avoir 18 ans et doit quitter l’orphelinat dans lequel elle a grandi. Elle va commencer sa nouvelle vie en tant que domestique dans la prestigieuse villa de l’industriel Melzer. Ses débuts sont assez difficiles à cause notamment du personnel déjà en place qui ne lui fait pas de cadeau. Marie aussi une haute opinion d’elle même et affirme haut et fort qu’elle mérite mieux ce qui n’aide pas non plus. D’autant que Monsieur Melzer a un comportement ambigü avec elle.

Au fil des semaine, elle va être prise sous l’aile de la fille des Melzer, qui va lui ouvrir la porte sur les secrets de sa naissance, de ses parents et va l’aider à développer son don pour la peinture…

Entre temps, Paul Melzer, le fils, s’éprend de Marie et même si la jeune femme ressent aussi des sentiments, elle sait que leur relation et éventuelle union est inconvente dans le milieu de la bourgeoisie allemande du début du 20ème siècle…

J’ai trouvé que le personnage de Marie était intéressant mais avec un peu trop de caractère pour faire face à M Melzer. De plus, Katharina parait être bien moderne pour partir seule à Paris à cette époque. Toutefois, Anne Jacobs a su écrire une belle histoire avec des secrets famille comme j’aime, des rebondissements. Elle nous entraîne sur la route des peintres du début du siècle et de l’art moderne à Paris et ses quartiers d’artistes.

Un roman agréable à lire, et qui est le premier tome d’une belle saga. Le second tome vient de paraître : Les filles de la villa aux étoffes.

Merci aux Editions Charleston pour cette belle découverte.